La politique économique du Gouvernement commence à porter ses fruits : la croissance française est solide, les créations d’emplois sont positivement orientées, la France est en passe de devenir l’économie la plus attractive de la zone euro. Ces résultats nous encouragent à poursuivre dans la voie engagée depuis deux ans.

La transformation de notre économie implique notamment de faciliter les créations d’emplois et de mieux rémunérer le travail. Elle doit également permettre de moderniser les entreprises et de les aider à s’adapter aux changements du XXIème siècle en leur donnant accès à un capital abondant, innovant et responsable. Elle implique un choc d’investissement en faveur de l’innovation pour construire les champions technologiques de demain.

Encourager l’actionnariat pour toutes et tous est essentiel. L’actionnariat individuel est un engagement financier, mais il sera également, de manière croissante, une adhésion à la « raison d’être » de l’entreprise.

Cette raison d’être, nous l’avons fait inscrire dans le Code civil grâce à la loi PACTE. L’actionnariat individuel et l’actionnariat salarié concourent à un plus juste partage de la valeur. Gages d’exigence et de fidélité, ils viennent consolider un capitalisme français dans une période de changements et d’incertitudes.

L’actionnariat pour toutes et tous constitue également un outil pédagogique auquel je suis profondément attaché. Encourager l’actionnariat est le meilleur moyen d’inciter les Français à mieux comprendre les ressorts de notre économie.

Pour cette raison, je me suis personnellement engagé pour faire inscrire dans la loi PACTE une série de mesures en faveur du développement de l’actionnariat, telles que le PEA jeunes ou la simplification du PEA PME. En réorientant l’épargne vers les entreprises, en promouvant l’actionnariat individuel, notre ambition est de rénover le capitalisme français pour le rendre, innovant, responsable et vertueux.