« La protection des nappes phréatiques en tant que bien commun à travers le prisme de la RSE » – Mémoire présenté et soutenu publiquement par Hugo Mickeler, étudiant de l’Université PARIS DAUPHINE-PSL – Parcours 122 Droits et responsabilité sociétale des entreprises
« Se rendre comme maîtres et possesseurs de la nature ». Cette phrase de Descartes issue de son Discours de la méthode en1637 prend une toute autre dimension avec le réchauffement climatique. À l’époque, le philosophe voulait marquer son temps en clamant haut et fort que l’humain avait réussi à démystifier la nature. Mais, aujourd’hui, il ne s’agit plus de comprendre, mais d’exploiter, de transformer autant que possible afin d’assouvir non plus nos besoins mais nos désirs futiles. Nous nous sommes hissés au-dessus de l’environnement, en oubliant que sans lui nous sommes condamnés. L’homme fait partie de la nature, il ne peut prétendre vivre sans. L’eau est probablement le meilleur exemple pour mieux appréhender la catastrophe qui se profile. L’eau est une ressource absolument fondamentale, placée au cœur de nos sociétés et qui est aujourd’hui menacée par nos activités et notre avidité. Plus que jamais, notre droit a un rôle à jouer afin de la protéger et particulièrement notre eau potable. Cette dernière est présente en grande quantité dans nos sols et les aquifères représentent la grande majorité des bassins d’eau potable sur notre planète.