« L’indice de l’ICR se distingue des autres modèles d'évaluation car il est à la fois concis, complet et opérationnel. »
Pourquoi créer un nouvel indice ESG dans un environnement déjà très foisonnant ? L’indice de cohérence ESG proposé par l’Institut du Capitalisme Responsable se distingue des autres modèles d’évaluation dans ce domaine car il est à la fois concis, complet et opérationnel. En 10 critères (raison d’être, politiques de rémunération ou de sous-traitance, inclusion, cohérence fiscale ou enjeu climatique) et 36 questions vérifiables, il offre un cadre d’analyse s’inscrivant dans une démarche de long-terme, cohérente avec la logique d’investisseur patient qui anime l’Etat actionnaire.
Cet indice doit constituer le socle de questionnements pour tous les évaluateurs ESG, et rendre, à l’instar des notations financières, les notations ESG plus autonomes et plus lisibles pour le grand public et pour les marchés, tout en restant certifiées par un tiers indépendant, gage de crédibilité.
Cet indice contient, par ailleurs, des éléments que l’Etat actionnaire promeut au sein des entreprises de son portefeuille : la mise en place d’une raison d’être déclinée avec des indicateurs, une politique de rémunération variable des cadres dirigeants indexée sur les engagements ESG, la mixité des instances dirigeantes, ainsi que l’égalité salariale et l’engagement climatique dans toutes ses composantes (émission de gaz à effet de serre, biodiversité et économie circulaire).
Au-delà de ces éléments particuliers, la cohérence d’ensemble de l’indice paraît essentielle, chacun des dix critères ayant un poids homogène. Cet indice constitue donc un réel effort de synthèse, reflet d’un engagement sociétal complet. J’en remercie l’ICR et sa présidente.
Martin Vial
Commissaire de l’Agence de participations de l’Etat (APE)
Membre du Conseil d’administration de l’ICR